
Moi là, dès que je vois le nom Jeff Rosenstock quelque part, j’y suis immédiatement attiré. Un peu comme un chien et de la bouffe qui vient de tomber par terre. C’est définitivement mon artiste favori depuis quelques années. Bien sûr pour sa musique, oui, mais aussi pour le gars en tant que tel. Il a juste vraiment l’air d’une bonne personne et dégage un petit quelque chose de rassembleur et agréable. Je suis autant fan de ses anciens groupes, The Arrogant Sons Of Bitches et Bomb The Music Industry! (pour ne nommer que ceux-là), que de son travail en solo. C’est donc sans surprise que je peux te dire que quand j’ai vu que Jeff sortait No Dream, comme ça, tout bonnement, un mercredi matin, sans annonce, il venait de m’apprendre que c’était Noël pis je n’avais rien vu venir. J’ai donc appuyé sur « play » et je me suis empressé de partager la nouvelle : « C’est Noël tout le monde! ».
Pour reprendre les mots de Marcan, mon ami et collègue chez Punk Rock Avenue, l’album part raide. Quand la première chanson de l’album (NO TIME) commence, t’es en plein dedans, c’est parti, t’as pu le choix, la claque est donnée et tu as déjà reçu le coup. Tu ressens encore la douleur de cette baffe lorsqu’on enchaîne à la mélodie suivante, Nikes (Alt). Une toune parfaite pour te faire aller le talon au sol et te dandiner un peu. Rosenstock nous offre encore une fois ces airs composés pour te rester dans la tête pendant des jours, notamment les pièces Scram!, ***BNB et Ohio Tpke. Toutes des chansons que tu vas définitivement avoir hâte de chanter avec Jeff et le restant du public en show ou encore assis dans ta voiture, les vitres baissées et le soleil bien en vue. Le gars est vraiment capable d’écrire des trucs catchy.
Sur la pièce titre de l’album, après une première moitié plus calme où nous n’avons seulement qu’une guitare et un bass drum en accompagnement, on aboutit sur le côté plus dur de notre homme. Ce petit côté agressif qu’on retrouvait un peu plus dans ses projets antérieurs, ceux que j’ai nommés en introduction. C’est du matériel pour ceux qui aiment les circle pits. Sinon, le duo de chansons Leave It In The Sun et The Beauty Of Breathing a un petit quelque chose qui n’est pas sans nous rappeler un son que Green Day a déjà eu, et que dire de Old Crap, une pièce qui sonne déjà comme un classique de notre grand Jeff.
Musicalement parlant, contrairement à son prédécesseur (POST- qui était un album un peu plus mélancolique), No Dream est définitivement un album qui nous laisse un sentiment de fun et de party, ce qui en fait un candidat parfait pour être l’hymne de ton été. De toute façon, peu importe le feeling avec lequel Jeff Rosenstock nous laisse, il nous pond toujours des albums de qualité et No Dream en est un de plus à sa discographie.
Ben